Quelques propos sans gravité par Yves Philippe de Francqueville

Quelques propos sans gravité par Yves Philippe de Francqueville

à la recherche du surhomme page 5

Page 5à la recherche du surhomme, par Yves Philippe de Francqueville, philanalyste et pirate des mots…

 

 

à la recherche du surhomme ?

 

à quoi bon ?

 

 

 

 

 

 





Vivre jour après jour…

 

Vivre jour après jour à l’ombre d’une vie,

Faire naître un empire, un fils, un univers

Et laisser tout cela lorsque tombe l’envie ?

 

Chimère de se croire affranchi du revers,

Implacable tracé de notre destinée :

La mort, la mort s’annonce au chant fort de mes vers...

 

À genoux, écoutez, magnifiez mes actions :

Demain n’existe pas, hier est un mensonge,

Vivons dès aujourd’hui le temps de nos passions !

 

Relevez-vous, de grâce, ou la peur qui vous ronge

Aura tôt fait, hélas, de détruire à jamais

L’espérance en vos cœurs, un doux rêve ou un songe...

 

Vous préfériez maudire alors que moi, j’aimais !

 

 

 

Créations artistiques de Franck PASQUALINI,

réalisées dans l’idée de la peinture Le Cri (Skrikde Edvard MUNCH

pour illustrer le poème Vivre jour après jour,

extrait du recueil Solitude étrangère,

écrit par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.

 

À quoi bon ?

« Ne votez pas, car voter c’est se soumettre, c’est désigner soi-même son maître ; c’est dire : je suis une bête incapable de me conduire »… Voici les propos lapidaires mais tellement réalistes du Léopard du Panthéon, en 1887.

L’auteur de cette affirmation était soucieux d’inviter le peuple à prendre en considération que se soumettre à un roi, à un empereur ou même à un président… c’est finalement encore et toujours se considérer comme le minable mouton au milieu du troupeau et se plaire à être parmi les assistés et les esclaves dociles, ces prisonniers de leur propre impuissance à penser et agir par eux-mêmes…

Les soushommes sont parmi nous ?

 

Allez voter — votez bien — puisque la société se targue à vous dire qu'elle est démocratique ! Mais surtout, votez pour vous-même, car seule votre voix mérite d'être écoutée !


Beaucoup de bipèdes sont finalement toujours en quête de fruits… sur l’arbre de l’autre…


Pierre GRIPARI dans son roman post-historique (commis par un de ses très très lointains descendants, dans environ 16.000 ans !) : "la vie, la mort et la résurrection de Socrate-Marie Gripotard", nous conforte tout d’abord — à travers un texte fort bien écrit — avec l'idée qu'il est ridicule de se croire l’historien d’un jour et de toujours.

Il se moque avec art des experts en tous genres, spécialistes de telle ou telle époque plus ou moins récente… Il fustige le journalisme de masse, et leurs esclaves, troupeaux de petits écrivailleurs — comme Yanick PHILIPPONNAT de Midi Libre — ces médiocres sûrs d'eux-mêmes, attachés et traînés en laisse par les pouvoirs, politique et religieux.

Pierre GRIPARI nous offre avec "La vie, la mort et la résurection de Socrate-Marie Gripotard", un hymne en requiem à tous ces pseudo philosophes passionnés de romanquêtesou autres histoires vraies, persuadés de leur bonne foi puisqu’ils les ont inventées… et que — surtout — les témoins oculaires sont bien morts, mis au silence ou simplement grassement achetés ! (Merci Boris VIAN, un grand pirate des mots, pour cette phrase grandiose — explicative — présentant "L’Écume des jours" : « Cette histoire est entièrement vraie, puisque je l'ai imaginée d'un bout à l'autre »).

Ce roman du futur, dévoilé par Pierre GRIPARI révèle aussi la fin probable des hommes… des soushommes… si nous sommes tentés de devenir autre que ce que nous sommes !

Si le Conseil Constitutionnel avait validé le texte promotionné pour la gloire de la République, par Madame le député Valérie BOYER, sur — nous pourrions dire — le délit de « discuter d’un génocide ou autre fratricide au nom d’un père ou d'un dieu », ce livre du futur aurait peut-être été condamné !

"Deviens ce que tu es" — célèbre propos attribué à PINDARE par Friedrich NIETZSCHE — ne veut pas dire selon quelques assurances freudiennes, qu’il est juste et bon de tuer le père !!!

"Deviens ce que tu es" n’invite pas nécessairement non plus à la recherche du surhomme, figure emblématique d’un nouveau dieu… mais cette "devise" proposerait plutôt une introspection par l’écoute et la rencontre, afin d'aider chacun à s'harmoniser, corps, cœur, esprit, et à révéler l’ensemble des pièces du puzzle qui nous constitue depuis la nuit des temps…

C’est bien "l’analyse de l’amour humain" qui se dévoile dans cette citation !

La philanalyse encore s’annonce !

 

 

 

vers la

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à la recherche du surhomme, par Yves Philippe de Francqueville, philanalyste et pirate des mots…



10/04/2012
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