Quelques propos sans gravité par Yves Philippe de Francqueville

Quelques propos sans gravité par Yves Philippe de Francqueville

à la recherche du surhomme : page 1, présentation

page 1 : à la recherche du surhomme : présentation, par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, philanalyste et pirate des mots

 

Notes 22, 81, 411415, X49, X162X194 & X263 extraites de la première liasse, des réflexions de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, réunies, complétées et annotées.

Si ce nom d’auteur est rappelé souvent dans cet article, c’est juste pour permettre aux moteurs de recherche de l’Internet de se rappeler à son bon souvenir…

 

 

À la recherche du surhomme ?

 

Non, cela semblerait une vaine quête…

Sommes-nous peut-être, finalement, juste à la poursuite de l’humain ?

 

Être à la quête de la femme et de l'homme évolué !

 

 

Diogène de SINOPE — le Cynique — continue encore et toujours à se promener nu dans les rues d’Athènes, en plein jour, une lanterne à la main… à la recherche d’un homme… à la recherche de l’humain ?

 


 

 

Affiche réalisée par Marion — grande Demoiselle — pour présenter la conférence débat :

un autre regard sur la folie, proposée par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE,

à la Maison des Étudiants de l’Université Paul VALÉRY, de Montpellier, lors du festival

« C’est Comme Ça ».

 

 

 

Est-ce donc bien un autre regard sur la folie que de considérer DIOGÈNE comme un sage ?

 

L’humain — être soi-disant évolué dans la longue suite générationnelle des espèces animales — n’est pas « au dessus », « mieux ou meilleur » ou encore « supérieur » mais souvent fort fragile… plus  vulnérable.

Il est davantage à côté.

La pierre taillée se casse plus facilement que le caillou brut.

La porcelaine est bien délicate, face à l’écuelle… comme le verre en cristal, comparé à la timbale en plastique.

La quête de la beauté engendre une sensibilité affective, comme la connaissance peut finalement affaiblir l'être évolué face à l’idiot sûr de lui.

Ouvrir des portes pour laisser passer la lumière, nous oblige à concevoir le fait qu’il n’y a plus d’espaces protégés.

Seul, le mouvement — la mobilité — nous assure alors parfois une certaine sécurité.

Tout évolue, se transforme ou s’oublie… Savoir que l’on ne sait rien devient très vite une pensée presque orgueilleuse de SOCRATE…

Penser, croire en l’idée de surhomme, achève la race de l’homme.

Mais l’homme existe-t-il déjà ?

 

Marguerite YOURCENAR écrivait avec désolation que « peu de bipèdes depuis Adam méritent le nom d'homme ».


Dans les réflexions anthroposophiques de Rudolf STEINERl’on comprend très vite que nous sommes encore fort loin d’un monde où les êtres éveillés seraient en sécurité. Pourquoi Rudolf STEINER se croit-il obligé cependant de chercher un dieu absent pour expliquer l’homme en construction, en devenir ?

Il y a de très bonnes questions sur la nature de l’homme et de la femme chez Rudolf STEINER, et les anthroposophes, mais leurs réponses ne sont pas libérées des problématiques judéo-chrétiennes ou parfois même pangermanistes ou prosélytes.

L’anthroposophie — littéralement « la sagesse de l’homme » — devrait davantage se préoccuper de sa raison d’être : l’homme… L'homme en tant que femmes et hommes… l'humain !

Les croyances en quelques dieux et autres diables sont des sources dramatiques de menteries, dirait Pierre GRIPARI, et entraînent divisions, conflits… massacres !

Penser que l’humain peut évoluer nous offre de sages perspectives quant au plaisir de vivre avec des êtres qui nous ressemblent, mais cela ne sera peut-être jamais l’avis des fanatiques de l’Ordre et de la Morale.

 

Oui, ces "garants" de l'Ordre et de la Morale — ces manipulateurs de nos esprits — se croient au dessus de tous et se pensent "surhommes"… ils ne sont que de dangereuses marionettes de leurs pauvres illusions… autour de l'idée d'un Nouvel Ordre Mondial… créateur de fourmis, voire de moutons !

 

Alfred Elton van VOGT donne donc du sens aux Marchands d’Armespour que ne soit pas oubliée la triste réalité des Slans… — êtres évolués — dont les soushommes seront — hélas — pendant encore bien longtemps, les prédateurs…

« Les larmes lui vinrent aux yeux quand il pensa à la devise "Être armé, c'est être libre" ». Cette triste affirmation du héros des les Armureries d'Isher rejoint le final non censuré de la chanson de Boris VIAN, Le Déserteur. En effet, Boris VIAN — pirate des mots — admirateur et aussi traducteur en français d'une partie de l'œuvre d'Alfred Elton van VOGT, dans Le Déserteur, annonce simplement : « prévenez vos gendarmes, que j'emporte des armes, et que je sais tirer ». Même si Marcel André MOULOUDJI a préféré transformer d'une manière soumise, le final de cette hymne à la liberté, la triste réalité se confond avec les paroles originelles : être pour la non violence implique aussi hélas, quelques vaines luttes avant d'espérer la paix !

L'homme évolué aspire à la liberté. Il ne souhaite pas combattre, car « combattre est déjà une défaite » mais si le soushomme menace son espace de vie, doit-il se défendre ?

 

 

 

 

suite vers la

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à la recherche du surhomme, par Yves Philippe de Francqueville, philanalyste et pirate des mots…

 Auteur : Yves Philippe de Francqueville



10/04/2012
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