Quelques propos sans gravité par Yves Philippe de Francqueville

Quelques propos sans gravité par Yves Philippe de Francqueville

Lettre ouverte à propos des textes de lois présentés par Monsieur le Docteur ACCOYER sur la réglementation des professions « psy »

 © Article écrit par Yves philippe de FRANCQUEVILLE, philanalyste et pirate des mots… tous droits réservés.

 

 

 

 

Lettre ouverte à tous ceux qui s'intéressent aux psys de toutes confessions…

écrite notamment à propos des textes de lois présentés par Monsieur le Docteur ACCOYER sur la réglementation des professions « psy » et plus particulièrement celle de psychothérapeute.

 

 

 

 

 

Je pensais que les politiciens qui nous gouvernent en assemblée allaient enfin — par sagesse — adopter un projet de loi demandant la nécessité, voire peut-être la condition sine qua non, d'avoir eu un suivi analytique pour être autorisé à exercer la profession de médecin (surtout les psychiatres), de psychologue ou encore celle de psychothérapeute.

Que cela puisse être étendu aussi par la suite à toute profession où il y a contact humain…

Non, Bernard ACCOYER — médecin et politique — préfère attaquer les psychothérapeutes et les psychanalystes. C’est peut-être en lien avec une souffrance familiale, une vexation ou une désillusion, voire une trahison ou une erreur subie qui l’invite à se venger contre toute une profession ?

Nous n'en savons rien encore à ce jour… sur les sources première de cette guerre sans merci par ce notable politique qu'est le docteur ACCOYER, si ce n'est quelques souffrances rapportées vis-à-vis de son fils… et ses relations conflictuelles avec le monde des psy !

À vouloir punir un membre, l’on massacre une famille.

La télévision, la presse, la radio… les médias en général, aiment particulièrement jouer du marronnier avec ces vilains méchants psychothérapeutes ou psychanalystes qui sont sectaires et dangereux…

Il y en a… certainement… et la plupart du temps la mauvaise réputation diffusée par le bouche à oreille les fait disparaître rapidement.

Mais tenter de parler des dérives de la médecine, c’est autrement plus délicat !

Et si nous osions ?

Ma démarche est carrément interdite puisque l’Ordre des médecins et celui des pharmaciens veillent… Oui, souvenons-nous, les corporations furent supprimées à la Révolution : La liberté, l’égalité et la fraternité pour tous… Merci Pierre d'ALLARDE ! Mais le régime de Vichy a restauré et amélioré cette idée que hors de l’Ordre rien n’est bon. Alors que dans le cochon, tout est bon…

Les médecins juifs furent écartés d’ailleurs de cet « Ordre des bons médecins » jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale… (une des premières décisions de cet Ordre tout fraîchement créé sous Vichy, sous la haute autorité du Maréchal PETAIN, obéissant sagement aux désirs du gouvernement LAVAL de l'époque). Maintenant tout et tous sont rentrés dans l’Ordre… des médecins !

Il y a, malgré tout ce passé sulfureux pesant lourdement sur la médecine en France et dans le monde, des docteurs humanistes formidables, attentifs aux vivants, qui se souviennent du serment d’HIPPOCRATE.

 

Peu de médecins, hélas, cependant le prononcent encore… il est si "ringard" aux yeux de beaucoup !

Ces femmes et ces hommes diplômés de la faculté de médecine, sont alors davantage des humanistes plutôt que des carriéristes et voient dans leur profession, une vocation à soulager les souffrances de l’espèce humaine. D’autres jouent toujours aux demi-dieux en pensant sauver le monde et guérir les hommes à coup de médicaments ou de camisoles… puis prennent le pouvoir !

 

"Régner est un crime" nous rappelle Louis Antoine de SAINT-JUST; Monsieur le docteur Bernard ACCOYER est le fils d'un pharmacien militaire…

 

 

Souvenez-vous du coq, messieurs qui avez nos vies entre les mains ! Rappelez-vous le coq à offrir à ASCLEPIOS !

Socrate est guéri, soit, mais grâce au dieu !

Hélas, beaucoup de patients sont quotidiennement en danger en allant consulter des diplômés de médecine (qu'ils soient psychiatres ou autres) ou des psychologues qui sont en incohérence totale avec eux-mêmes, comme avec le sens à donner à cette profession. Combien de médecins connaissent une grave dépression ou bien sont malades à être eux-mêmes internés, sectaires, ou simplement escrocs… sous médicaments pour "aller travailler"? C’est aussi dramatique dans l’univers nébuleux des dentistes où pour ne pas perdre son sourire on saurait croire tous les propos les plus pertinents de ces arracheurs de dents.

Quel est le véritable prix de la peur de nos peurs ?

Qui se souvient encore de ces médicaments de mort — à base de radium — prescrits en grand nombre à la population au début du XX° siècle, parce que la découverte de Marie et Pierre CURIE bouleversait le monde de la recherche et qu’il devait y avoir beaucoup d’argent à se faire. Bravo pour cette innovation mortelle des couches pour bébés au radium, ces crèmes de soin au radium, ces boissons énergisantes au ©REDBULL, non, à l’époque c’était juste de la limonade au radium…

Combien de morts, de malades ou de handicaps divers et variés ?

 

Les guerres nous font oublier avec art "les petites erreurs" du monde médical !

 

Le fait de posséder un diplôme quelconque (mérité ? sans tricher ? sans piston ? avec ou sans redoublement ? à Paris ou en province ? en France où à l’étranger ? en Europe ou dans le reste du Monde ? non acheté ?) ne remplacera jamais un travail sur soi-même et une recherche continuelle.

Un peu d’humilité semble indispensable pour tous… et notamment pour tout praticien de santé.

Socrate nous disait qu’il ne savait rien… c’est bien que tout évolue et qu’il est essentiel de se remettre continuellement en question.

Les pages jaunies d’un vieux professeur sont tristes comme lui, comme ses cours…

Les médecins sont-ils dans la nécessité de suivre un contrôle médical qui garantirait à tout patient son bon équilibre mental ?

Le docteur HOUSE doit-il encore exercer ?

Les médecins d’hôpitaux psychiatriques ou délégués aux prisons ou aux camps ne devraient pas être simplement cantonnés à prescrire des médicaments (comme les antidépresseurs, le ©Médiator ou autres perles des laboratoires pharmaceutiques).

J’entendais il y a quelques années un "très grand professeur reconnu" — médecin psychiatre et expert auprès du tribunal, de son état — s’exprimer ainsi, lors d'une conférence-débat à laquelle je participais en tant qu'intervenant psychanalyste :

- "de nos jours, les laboratoires inventent des molécules et il nous faut trouver la maladie qui va avec" !

 

Merci monsieur le professeur de médecine, pour cette annonce publique !

La mainmise de l'Etat sur la psy relève davantage du principe des pays totalitaires où les gênants sont incarcérés plutôt qu'à celui — espéré — des idées libérées souhaitées au pays des droits de l'homme. (Beaucoup (trop ?) de nos députés, sénateurs ou ministres ou maires ou autres conseillers territoriaux sont issus du monde médical).

Tous les psychiatres de l’Allemagne nazie, de l’Argentine de Pinochet comme ceux des régimes communistes passés (ou présents) avaient leurs diplômes.

Le psychothérapeute comme le psychanalyste n’est ni nécessairement un psychologue et encore moins un psychiatre. C’est un professionnel à formations multiples où l’expérience de vie entre le plus souvent pour beaucoup en jeu. Il faut noter aussi sa pratique humaniste de l'écoute lors de la consultation.

Cantonner à la faculté de médecine ou à celle de psychologie, les formations des thérapeutes semble ridicule, dangereux et terriblement réducteur. C’est tendre à transformer ces professionnels en pions des grands laboratoires pharmaceutiques (les membres de l’Assemblée Nationale furent à une époque "bleue horizon"; ceux de l'actuelle sont plutôt "blouses blanches", en grande partie des actionnaires de ces firmes qui jouent aux apprentis sorciers pour la gloire de leurs comptes en banque et des bourses).

Nous avons oublié que la médecine et la psychologie sont les petites sœurs de la philosophie. Socrate, à travers l'œuvre de PLATON, était plus humble que tous ces grands qui pensent sauver le monde avec leur soi-disant connaissance de l’homme… qu’un simple papier accroché dans la salle d’attente, confirmera au commun des mortels que nous sommes une infériorité crasse!

Que nos politiciens relisent « L’Amour Médecin » de Molière : un homme entre les mains d’un docteur est enfin en bonne santé lorsqu’il est mort !

Le thérapeute comme l’analyste est là — plus modeste — non pour guérir, mais pour nous donner une chance de vivre en harmonie avec ce que nous sommes.

Considérer les psychothérapeutes ou les psychanalystes comme des charlatans ou des gourous, avec le danger pour les citoyens qui se laissent berner par leurs boniments, est encore très réducteur.

Si un boulanger fait du mauvais pain, vous n’y retournerez plus. L’on va voir un bon thérapeute ou un bon analyste lorsqu'il nous a été recommandé ; sa réputation le précède.

Consulter un médecin ou un psychologue, c’est plus souvent par obligation. Les CMPP — centres médicaux psycho pédagogiques — font même parfois pression sur des mamans fragiles pour obliger un suivi « très » régulier de l’enfant à 133,28 € la séance de vingt minutes, entièrement remboursée par la Caisse d’assurance maladie !

 

Et qui "gouverne" les CMPP ? Généralement un bon vieux médecin qui fait aussi de la politique, et règne sur ses "affaires bien rentables".

 

Et qui paye tout cela : NOUS, les con-tribuables…

Ces espaces "gratuits" de plus en plus nombreux où sont exploités des psychologues de tout style n'ayant pas les moyens ou les compétences pour travailler à leur compte — payés au lance-pierres — viennent détruire le travail de qualité que pouvait proposer un bon psy sous prétexte que "cela doit être accessible à tous", et "gratuitement" ? Faux prétextes… les psychologues comme les psychanalystes indépendants savent adapter leurs tarifs… sans creuser davantage le "trou de la sécu" qu'ils doivent eux-mêmes combler par leur travail… combler toujours davantage par des taxes toujours plus fortes.

 

Il faut éliminer les indépendants… le meilleur moyen reste de les presser un peu plus chaque année… Et cela fonctionne car il n'y a quasiment plus de vrais psy indépendants, en France !

Incroyable : parfois c’est même le taxi qui vient chercher l’enfant (toujours aux frais des con-tribuables qui en ont "ras le bol" de payer encore et encore pour un système où les gagnants sont les politiques parasites de notre monde) à la sortie de l’école pour le mener à son CMPP plusieurs fois par semaine et c’est à l’institutrice de distribuer aux élèves un peu trop vivants dans des classes de 35 enfants, la pilule magique « © Ritaline » ; peut-être le prochain grand scandale sur les médicaments dangereux…

Oui, il semble important de "soigner bien" les malades avec toujours plus de médicaments et en enfermant soigneusement les humains dans des systèmes corporatifs : finalement dans le principe des sectes.

Créer une psychose vis-à-vis des psychothérapeutes en développant le soupçon d'un danger sectaire sous prétexte qu’ils n’ont pas de diplôme d’État, c’est dramatique. En effet, de plus en plus la connaissance va se réduire à l’obligation de régurgiter un savoir aseptisé, canalisé et réducteur. Les sectes en France sont très bien peuplées de personnalités issues aussi de toutes les professions médicales et les plus dangereuses ont dans leurs « cadres » « d’éminentes personnalités ».

 

Le président actuel de MIVILUDES (soi-disant l'association reconnue pour lutter contre les sectes) est lui-même un "étrange personnage" en lien compexe avec le pouvoir…

Ce qui dérange nos politiques, c’est qu’un thérapeute n’est pas un agent de l’état mais une femme ou un homme libre. Les thérapeutes, les analystes — ces personnages souvent atypiques — sont des êtres guidés le plus souvent par un sens réel de l’humanisme.

 

Ceux sont eux notamment qui osent dire NON à la lobotomisation du peuple par les puissants qui nous gouvernent, sous le couvert d'une soi-disant démocratie…

La Révolution Française est bien loin… les corporations ont malheureusement repris forme sous d’autres noms pour étouffer les libertés individuelles.

Il y a de très bons thérapeutes et de très bons psychanalystes indépendants…

Il y a aussi de très bons médecins — des docteurs et des professeurs brillants — des chercheurs attentifs au sens de la vie : des personnes qui s'abstiennent de faire de la politique ou de gérer leurs actions dans les laboratoires pharmaceutiques. Sachons leur rendre hommage et allons à leur rencontre avant qu'ils ne prennent leur retraite.

La médecine comme la pharmacie ne méritent pas d’être utilisées par le monde des politiques et le jeu des financiers. Quand on sait que chaque jour les meilleurs médicaments (en vente) et leurs chers laboratoires sont cotés en bourse !

 

Un médecin ne devrait pas faire de politique !

 

Ernesto GUEVARA dit le Ché fut un bon médecin… jusqu'à ce que la politique en fasse un tueur !

Y aura-t-il encore dans vingt ans des médecins libres et indépendants ?

La camisole chimique s’installe tranquillement.

Depuis la fin du XIXème siècle la médecine a été progressivement emprisonnée par l’État.

François RABELAIS, à son époque, présentait la médecine autrement et l’on vivait vieux (hors guerres, famines ou autres malheurs).

Nous allons vers des lendemains qui ne chantent pas si nous ne nous réveillons pas.

 

Soyons des pirates… 


 

 

© écrit par par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, humaniste chercheur, intéressé par la philanalyse*.

 

 

 

 


Ce monsieur est en lutte depuis plus de 10 ans avec une justice inique qui cherche à détruire, avec tous les moyens possibles, un homme libre.

Pour faire un peu plus connaissance avec l'auteur de ce texte…

 

Yves Philippe de FRANCQUEVILLE est toujours vivant, la quarantaine bien engagée, et attentif à sa santé : aimant la vie, incapable de sousvivre… il veille à éviter la survie !

Sa quête humaniste à la recherche de la philanalyse * est développée dans le site : http://www.yves-philippe-de-francqueville.fr/ où vous trouverez en téléchargement libre quelques écrits, notamment le Cycle de l'Austrel, théâtre d'anticipation annonçant les dérives de notre société et l'esprit de lutte qui l'invite à écrire toujours davantage.

 

Yves Philippe de FRANCQUEVILLE subit depuis plus de dix ans les attaques répétées des médiocres assoiffés de pouvoirs qui utilisent la faiblesse, la crédulité ou la naïveté du peuple pour l'exploiter, l'abîmer, le manipuler… Il a osé affronter les injustices et dénoncer les agissements de certains puissants protégés par les ordres politiques, religieux ou financiers et médiatiques… Lutte dérisoire d'un petit homme passionné de philosophie et aimant la rencontre humaine.

La parole est plus forte que les armes et l'argent.

Monsieur Louis Antoine de SAINT-JUSTE avait raison lorsqu'il affirmait que "régner est un crime". Mais "combattre est déjà une défaite" et la peine de mort ne donne pas la chance à l'évolution…

 

Yves Philippe de FRANCQUEVILLE — tant qu'il en aura la force vive — cherchera à inviter les femmes et les hommes à se détacher de leurs chaînes les plus variées, à se lever… à décrocher leurs regards de ces murs d'illusions et… courageusement, à sortir de la caverne des mensonges pour accéder à la lumière crue et parfois déstabilisante de la connaissance…

Un pirate est né maintenant…

Vous avez la possibilité aussi de découvrir son histoire sur deux sites nouveaux :

Mémoires d'un vivant

&

Mémoires d'un pirate

 

Depuis PLATON et l'apologie de la caverne, la soif d'apprendre (sans nécessairement comprendre) offre à chacun les chemins de la liberté !

Lorsqu'il ne sera plus de ce monde, d'autres sauront poursuivre la lutte.

évoluons… devenons des humains.

 

* Philanalyse : travail analytique qui pourrait se définir par "l'analyse de l'amour humain"… Restaurer la part ternaire en l'homme comme dans la Cité de PLATON : un corps, un cœur, un esprit… le tout en harmonie. Une partie des recherches de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.

Auteur : Yves Philippe de Francqueville



09/05/2011
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