Déraison d'un poète malade… hommage à Isidor DUCASSE
Déraison d'un poète malade…
écrit à Oxford,
Hommage à Isidore Lucien DUCASSE,
Comte de LAUTREAMONT.
Lui, nous conte son chat dans un verbe lyrique,
Un autre, émerveillé par l’antique buffet
Nous déclame des vers, certes d’un bel effet ;
Le troisième est sensible à tout drame historique...
J’évite les suivants, épris de rhétorique,
Obsédés à vomir le moindre mot surfait
En grandioses propos pour un héros parfait :
Trop de chants sans saveur à la trame empirique !
J’accepte l’anathème aux dires de ces morts :
De ma couche, sans voix... et sans aucun remords
Je les condamne tous, hormis monsieur le Comte !
Maldoror est le maître, il hante en mon carnet
Ce nouveau ciel étrange où je n’aurai point honte
De dévoiler mes vers aux seigneurs du sonnet.
© Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.
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