Je l'ai vu s'en aller
Je l’ai vu s’en aller…
à François,
Je l’ai vu s’en aller dans le soir… incertain.
Son pas me semblait lourd et contre sa parole
Il n’y eut qu’une larme — une réponse folle —
À ces propos de mort sur ce regard hautain.
D’où venaient les désirs de mépris et de haine,
Ancrés au plus profond de ce si bel enfant ?
Déjà jour après jour — même s’il s’en défend —
Le mur sombre s’élève en un monstre de peine...
Il me laisse sans voix, me rejette… me fuit.
Je perçois dans son rire un reflet de la nuit,
— Compagne de ses peurs, unique âme fidèle —
Étrangère à l’amour, au plaisir de nos vies.
Oh, saurais-je l’aimer, dévoiler ses envies ?
Magnifier la nature est ma quête éternelle !
©Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.
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