L'oiseau gris
L’oiseau gris
Pardonne-moi si j’ose encore m’isoler…
L’immensité ravive au doux chant d’une source,
Ma passion d’oiseau que ne peut consoler
Le haut pic endormi, veillé par la Grande Ourse.
Ton aile est d’un beau gris, mais l’éclat de la nuit
Donne l’illusion de quelque plume blanche.
Une brume étendue — une larme qui luit —
Maintient l’âme en sursis lorsque le cœur s’épanche.
Contemple la nature et sois l’être éveillé !
Ôte ce triste voile, ami le jour approche :
Force la chrysalide afin qu’émerveillé
Par ta propre parure — Oubliant tout reproche,
Enflammé… innocent d’un passé surveillé —
Tu prennes ton essor, alors je serai proche.
© Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.
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