Départ
Départ
...Et par ce doux baiser que tu me refusais,
Je compris cette route à parcourir encore
— Dans le noir de mes jours — sans entrevoir l’aurore
Étreignant notre amour, si tu me comprenais...
Je partirai ce soir avec une prière :
Que sèche toute larme afin de me laisser
L’espace d’un silence, où je devrai cesser
De n’avoir que ton nom pour seule lumière...
Pardonne ce départ, oublions tout. D’accord ?
À te voir sans désir, j’aspire à une trêve
Loin du pays blessé d’où saigne un vieux rêve.
Reste parfois l’espoir d’un retour dans ce port
Où de ce cœur meurtri — vibrant, toujours le même,
Au rythme des saisons — puisse naître un “je t’aime”.
© Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.
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