Quelques propos sans gravité par Yves Philippe de Francqueville

Quelques propos sans gravité par Yves Philippe de Francqueville

Peut-être aurai-je un soir…

 

 

Peut-être aurai-je un soir…



 à Michel de MONTAIGNE



Enfermé dans la tour au sommet du château,
Une odeur de vieux cuir pour unique compagne,
Emmitouflé, serré dans un vaste manteau,
J’étouffe le désir de m'enfuir de ce bagne.

Je ne saurais quitter cet antre où j'ai grandi :
Le monde du dehors maudirait ma nature
Et, sans rêve je crains de trouver affadi,
Ce que je crois de l'homme à travers la lecture...

Au fil de mes saisons, ce passé que j’encense
A forgé ma raison, pour bâtir tous mes vers.
Me voici comme infirme : ils voilent ma naissance !

Peut-être aurai-je un soir à l’ombre de ma vie,
L’illusion du jour où tu seras ravie
D’animer notre quête et saisir l'univers.

 

 

© Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.

 

 

 

© Franck PASQUALINI

Peinture réalisée pour le poème C'était hier,

extrait du recueil Solitude étrangère

écrit par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.



29/03/2012
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