Quelques propos sans gravité par Yves Philippe de Francqueville

Quelques propos sans gravité par Yves Philippe de Francqueville

De l’ art d’ être médecin et de l’ intérêt de la psychanalyse…

 Yves Philippe de Francqueville, pirate des mots et philanalyste propose…

 

 

De l’art d’être médecin et de l’intérêt de la psychanalyse…


Quelques réflexions sur le

« non diplôme de psychanalyste ».

Précisément, que faudrait-il savoir sur la formation des praticiens ?

 

 

 

La Révolution française a eu pour rares effets constructifs la fin des corporations… Merci à Pierre d'ALLARDE.

Pour l’abolition des privilèges, nous sommes tous témoins que ce ne fut qu’un leurre : La bourgeoisie a pris la place de la noblesse et du clergé et celles et ceux qui survécurent à la Terreur se sont « encoquinés » pour retrouver un peu du gâteau.

Souvenons-nous : à partir du Moyen-Âge, les états centralisés — dont principalement celui de la France — tentent plus ou moins avec succès de contrôler toutes les professions afin de soustraire les prélèvements les plus divers, en réglementant et limitant au maximum les espaces de liberté dans l’exercice d’un métier. Jean Baptiste COLBERT en sera le champion hors catégorie. Il faut toujours plus d’argent pour le roi Soleil, et rien de mieux que de limiter les esprits indépendants en les obligeant à entrer systématiquement dans le corporatisme, pour leur donner le droit de travailler sous la surveillance de sujets obéissant au monarque.

Avec la Révolution, le droit de vivre libre était donc de nouveau au goût du jour… mais pour bien peu de temps, hélas.

Jusqu’à l’arrivée de Philippe PÉTAIN au pouvoir — lors du régime de Vichy — la liberté d’exercer une profession sans être assujetti à quelques impôts ou taxes dignes de la bonne mafia italienne était plus ou moins de rigueur. Fini en effet les obligations strictes d’appartenir à telles ou tels société, groupe, institution ou corps de métier « reconnus » et auxquels on devait faire allégeance, pour travailler. C’était de même pour l’exercice de la médecine et des autres professions paramédicales, malgré les tentatives répétées — et plus ou moins réussies — au XIX° siècle pour officialiser des diplômes d’État et surtout empêcher les innovations venant notamment de l’étranger… Ridicule ! N’oublions pas que la première faculté de médecine fut crée à Montpellier avec des professeurs venus de toute l’Europe, et même de plus loin… qui n’étaient pas forcément médecins eux-mêmes.


Qu’est ce qu’un médecin ?


C’est celui que l’on allait chercher, puis que l'on appelait… que l’on va voir aujourd’hui, pour nous rassurer, nous conseiller, nous aider, nous soigner, lorsque nous sentons un danger pour notre santé. Nous lui faisons toute confiance car il possède des connaissances que nous n’avons pas.

À Lire l’œuvre de François RABELAIS — dont l’obtention d’un diplôme de médecine reste finalement très flou — ou à la lecture des pièces de MOLIÈRE, il était plus heureux, celui qui évitait — à leurs époques — de passer entre les mains de ces drôles de bougres.

Dans L’amour Médecin, de MOLIÈRE, Lisette nous l’affirme :" Que voulez-vous donc faire, Monsieur, de quatre médecins ? N’est-ce pas assez d’un pour tuer une personne ?"

Une autre petite histoire sympathique sous forme de dialogue avec une image à retrouver dessinée et écrite par Jean de FRANCQUEVILLE dans les années 1890 donne une idée de la médecine de l'époque :

Un docteur en souffrance sur son fauteuil — dans son cabinet — son neveu à ses côtés.

-  Vous me semblez bien malade, mon oncle.

-  Oui, je sais de quoi…

-  Qui vous soigne ?

-  Moi-même.

-  Alors c’est un suicide !

Jusqu’à la révolution, les chirurgiens avaient aussi le titre de barbier… si ce n’est l’inverse ! J’admire vraiment certains spécialistes — de vrais artistes — qui sont des prodiges du scalpel, du fil et des aiguilles : ils nous restaurent avec art, comme si nous étions des pièces de Haute Couture !

Mais revenons aux côtés sombres.

 

La création de l’Ordre des Médecins fut peut-être l’acte se soumission le plus fort du Régime de Vichy avec celui de l’instauration de la fête des mères. D’ailleurs un des premiers articles de loi cher à cet Ordre était l’interdiction d’exercer pour les juifs et les étrangers… malgré leurs compétences.

 

Ah, ce label rouge® sur une cuisse de poulet ou cette valeur sûre pour un produit sacré « saveur de l’année® ». Que de logos bidon comme tous ces certificats de complaisance ou ces médailles dorées… Que vaut en effet réellement, un diplôme de « docteur en médecine » ou celui de « psychologue » ? Se trouve-t-il lui aussi au fond d’un baril de Bonux® ?

Tout cela n’assure pas au praticien d’avoir reçu un réel suivi personnel. L’honnêteté et les qualités d’un docteur ne se prouvent pas juste par un simple papier diplômant exposé dans une salle d’attente ou par une liste non exhaustive de formations originales reconnues parce que payées.

Aussi, un médecin qui aurait galéré pendant 12 à 15 ans pour décrocher son titre — en travaillant à côté pour payer ses études — sera-t-il moins humain ou moins efficace que celui qui validerait plus vite (sans tricher aussi) ses années universitaires ?

Dans le camp de Dachau, tous les médecins étaient diplômés…

Il est trop grave de donner à l’aveugle — pour un grand nombre de spécialistes, psychiatres notamment — une assurance d’être de bons thérapeutes, voire psychothérapeutes ou de « vrais » psychanalystes, parce que des études universitaires ont été soi-disant validées, même honnêtement.


Une analyse finalement « ne sert à rien »… Si ce n’est à permettre à l’analyste d’écouter l’autre sans que ses propres problèmes fassent interférence avec ceux du patient.


C’est donc juste vital !

J’aime alors à dire que s’il n’est pas nécessaire d’être docteur en médecine pour être un bon psy… il n’est malheureusement toujours pas indispensable pour un psychologue ou pour un psychiatre d’avoir fait une analyse afin d’avoir « le droit » d’exercer sa pratique.

Nous sommes des humains fragiles. Cela nécessite une réelle rencontre quotidienne avec nos faiblesses, nos souffrances pour être disponible et à l’écoute.

Combien de praticiens sont en grosse dépression, malades eux-mêmes, physiquement ou psychologiquement ?

Combien de médecins sont si certains d’être les meilleurs — se cachant derrière un diplôme jauni — qu’ils causent des drames, tant par leurs diagnostics fumeux qu’avec leurs prescriptions douteuses !

Les différents scandales sur les médicaments dangereux sont résumables par de longues listes de morts pour la science et l’économie. Rappelons-nous notamment les « bien faits du radium » !

Et que dire aussi lorsque l’on sait que l’Ordre des Médecins se veut le garant des médicaments actuellement sur le marché, pensés et fabriqués par les laboratoires tenus par la haute finance et cotés en bourse.

Il est loin le temps où les apothicaires nous soignaient avec des plantes.

Comme le disait un grand professeur médecin expert psychiatre et directeur d’une clinique avec beaucoup d'autres responsabilités encore : les industriels en pharmacologie inventent des molécules et nous devons trouver la maladie qui va avec !

 

Si un diplôme suffisait aussi pour être psychanalyste, ce serait la fin de cette profession.

Être analyste, c’est au-delà d’un métier, c’est un état de vie qui doit se restaurer chaque jour. On n’écoute pas l’autre aussi facilement. Il faut être disponible avec soi.

Il ne serait pas concevable de voir un diplôme universitaire valider « définitivement » le métier de psychanalyste qui n’en est pas un. La psychanalyse est une quête intérieure, une école de vie à la recherche du « connais-toi toi-même » si cher à SOCRATE.

Nous ne savons que si peu de chose encore sur notre nature humaine. Depuis HIPPOCRATE, repris par ARISTOTE, les découvertes nouvelles sont encore vraiment faibles, surtout sur le fonctionnement de notre esprit. Il faut être modeste dans nos certitudes sur ce que nous savons. Il est juste donc d’être attentif à toutes celles et ceux qui cherchent hors des sentiers battus, qui étudient discrètement et qui proposent de nouvelles réflexions pouvant aider l’humain à évoluer, comme l’analyse de l’amour humain : la philanalyse.

 

Un grand nombre de formations peuvent se rejoindre avec une considération partagée dans la recherche des fonctionnements humains : médecine, philosophie, psychologie, sciences humaines, sociologie… et, bien entendu, l’expérience de la vie — comme celle notamment de mère ou père de famille. Autant de chances pour un patient d’avoir à côté de lui (et non au-dessus) une personne à l’écoute et attentive à sa souffrance. Un Psychanalyste — un analyste de l’humain dans sa relation avec lui-même, avec l’autre, comme avec la nature — quel que soit son parcours, n’a jamais fini son travail sur lui-même puisque la vie est une épreuve de chaque jour. Nous ne pouvons prétendre à être enfin prêt, mais en chemin sur une route de la connaissance : celle de nous-mêmes, puis celle du monde.

 

Oser se dire psychanalyste — je préfère le terme d’analyste de la relation humaine — devrait naturellement se poser comme un acte d’humilité. C’est aussi une démarche très grave, dans le sens du sérieux. C’est accepter le regard critique de l’autre, des autres, avec une obligation de se remettre en question chaque jour. Nous ne sommes pas psychanalyste à vie, mais pour chaque instant. Un psychanalyste ne peut pas se cacher derrière un diplôme, un livre ou quelques amis professeurs. En effet, comme chaque être en souffrance est unique, il doit y avoir pour chacun une manière unique de l’écouter.

Pour le praticien, sa chance est — dans la solitude et son angoisse de ne pas être à la hauteur — d’avoir des pairs, à côté de lui, disponibles pour un partage, un soutien, une écoute référentielle. C’est cela qui devrait lui permettre de poursuivre sa quête de l’humain.

Je pense finalement qu’il est très difficile de « poser sa plaque ».

Donner un « pseudo diplôme » comme le souhaiteraient certains, rendrait la tâche moins délicate, mais risquerait de rendre les psychanalystes moins honnêtes avec eux-mêmes, voire trop sûrs d’eux-mêmes. Il y a de bons garagistes, et des mauvais. Il y a des dentistes humanistes et de très vilains arracheurs de dents forts diplômés. Donnons nous l’audace d’être de bons analystes, avec nos fragilités et notre droit à l’erreur. La Psychanalyse n’est pas une science ni une magie blanche ou noire.

Comme pour le médecin — lui, bien tenu au serment d’HIPPOCRATE — personne ne peu prétendre guérir !

Allons, nous dit Socrate, porter un coq au dieu !

 

 

© Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.

Humaniste attentif à la construction de l’être dans ses trois réalités : un corps, un esprit et un cœur ; une recherche sur « l’analyse de l’amour humain », que l’on pourrait nommer : « la philanalyse ».

 

 

 

 

Yves Philippe de FRANCQUEVILLE est en lutte ouverte depuis fort longtemps contre la médiocrité et l'injustice. Sa quête l'a conduit notamment à oser quelques actions qu'il pensait sincèrement légitimes en faveur des plus faibles massacrés par les hautes sphères d'une société trop souvent corrompue et scandaleuse. Il a fauté gravement lorsqu'il s'est un peu trop approché de certains soleils noirs, et comme Icare, il s'est brûlé les ailes au contact de vérités qu'il ne faudrait jamais connaitre. Quelques personnalités — qui ne devraient pas se présenter comme élus ou autres acteurs ou meneurs du peuple — politiques, religieuses, de l'empire médical et financier ou de celui de la justice et trop souvent francs-maçonnes, sectaires… juste avides de pouvoir et d'argent… touchées et affaiblies par ses révélations et de nombreuses opérations de sauvetage, tentent de le faire taire, de l'étouffer, de lui supprimer sa force vive et sa liberté…

Ceux qui nous "gouvernent" ont tous les droits !

Vraiment ?

Depuis plus de dix ans, c'est un combat détestable qui est mené contre Yves Philippe de FRANCQUEVILLE. En utilisant tous les moyens possibles afin de le faire plier, aidés par une presse mensongère et lâche asservie à la cause des puissants, ce monde de minables révèle finalement les écrits du Cycle de l'AUSTREL par l'exemple. Ces travaux transcris sous forme de théâtre d'anticipation depuis près de vingt ans  prennent tout leur sens et se vérifient un peu plus chaque jours… hélas.

Sur le site où vous pouvez télécharger quelques ouvrages mis en ligne gratuitement, vous trouverez une présentation de l'auteur et ses aspirations : Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, "un chercheur attentif au sens de la vie".

 

 

Aussi, vous pouvez aller à sa rencontre en découvrant acte par acte son histoire sur les sites Mémoires d'un vivant et Mémoires d'un pirate… où il se révèle dans son vécu et l'on comprend alors mieux sa lutte !

 

Si un être tombe, un autre se lèvera peut-être pour reprendre la lutte et un jour viendra où l'humain révélera enfin le meilleur de lui-même.

Toujours, debout à ce jour, mort demain ou trop affaibli pour tenir face à l'adversité, Yves Philippe de FRANCQUEVILLE vous offre de son vivant — et chaque jour un peu plus — le maximum de ses recherches par le biais formidable de l'Internet, mais le temps est l'arme redoutable des tueurs d'idées… Patience et espérance alors pour découvrir les milliers de pages encore à retranscrire… C'est un travail titanesque à mener en accord avec une vie familiale où il faut aussi penser à gagner honnêtement son pain et payer ses avocats, répondre à la justice et aux contrôles fiscaux…

à suivre…

Auteur : Yves Philippe de Francqueville



19/05/2011
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