Quelques propos sans gravité par Yves Philippe de Francqueville

Quelques propos sans gravité par Yves Philippe de Francqueville

Le cygne

 

 

 

 

Le cygne      

 

 

 

 

 

Tu hanteras peut-être, encore en oiseau gris,

Mes nuits de solitude où l’âme délaissée

Du trop sombre reflet de ton aile blessée,

J’aspire en cet envol, essuyant tout mépris.

 

Je suis seul à saisir ton corps dans le secret…

Cette étrange nature a brisé ton enfance,

Elle offre à l’avenir au sortir de l’offense

Une chaîne brisée : un tout nouveau décret !

 

Infirme, lève-toi sans entendre les cris

D’une folle justice : On ose mettre à prix

Nos têtes, notre audace, à l’heure où la violence

 

Est le guide sanglant de ce peuple en sous-vie.

Une larme dans l’ombre a brisé ton silence :

Se savoir différents nous condamne… à la vie !

 

 

© Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.

26 juin 1995.



24/03/2012
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