Le cygne
Le cygne
Tu hanteras peut-être, encore en oiseau gris,
Mes nuits de solitude où l’âme délaissée
Du trop sombre reflet de ton aile blessée,
J’aspire en cet envol, essuyant tout mépris.
Je suis seul à saisir ton corps dans le secret…
Cette étrange nature a brisé ton enfance,
Elle offre à l’avenir au sortir de l’offense
Une chaîne brisée : un tout nouveau décret !
Infirme, lève-toi sans entendre les cris
D’une folle justice : On ose mettre à prix
Nos têtes, notre audace, à l’heure où la violence
Est le guide sanglant de ce peuple en sous-vie.
Une larme dans l’ombre a brisé ton silence :
Se savoir différents nous condamne… à la vie !
© Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.
26 juin 1995.
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