Puisque tu m'aimes…
Puisque tu m'aimes…
Lorsque j’ai vu ton corps frémir auprès de moi,
J’ai su ton cœur brisé, les yeux emplis de larmes
À l’idée d’une lutte où je n’aurais pas d’armes,
Ayant pour toute fin, la mort, sans autre émoi...
Tu as écrit mon nom, tu as chanté mes peurs.
J’ai pu comprendre enfin le faible cri d’alarme,
Cet espoir d’un salut qui soudain me désarme :
Je viendrai te hanter de mon âme… je meurs ?
Mon désir de partir est très fort, trop brûlant !
Et cependant ce jour éloigne le galant
Car tu m’as dévoilé, l’offre de ta folie…
Fol enfant, belle amie, au pied du maître-autel,
Sache alors en mes vers, saisir ô ma jolie :
Ton vœu s’est exaucé… je serai l’immortel.
© Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.
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